Le mois de novembre, entre la fête des saints et la commémoration de tous les fidèles défunts, rappelle que la prière pour les morts fait partie intégrante de la vie chrétienne.

Le Catéchisme de l’Eglise Catholique (§ 1030 et suivants) enseigne que ceux qui meurent en état de grâce, mais qui ne sont pas encore totalement purifiés, subissent une purification après la mort afin d’atteindre la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du Ciel.

Fondement scripturaire : la pratique de prier pour les défunts trouve déjà son origine dans le livre des Maccabées (2 M 12, 46), où un sacrifice expiatoire était offert pour les morts, indiquant l’existence d’un état intermédiaire entre l’enfer (où la prière ne peut rien) et le paradis (où la prière n’est plus nécessaire).

Rôle de la prière : La prière des vivants participe à la purification des âmes du purgatoire et peut hâter leur entrée dans le Ciel.

Elle exprime la continuité de la charité chrétienne : même après la mort, les liens d’amour et de solidarité restent vivants.

La prière funéraire, la messe offerte pour les défunts et la prière personnelle sont des moyens concrets de porter les défunts devant le Seigneur.

Prier pour les défunts n’est pas seulement une tradition, mais une « charité jusqu’au bout » qui témoigne de la bonté de Dieu et procure consolation aux vivants. Le mois de novembre est proposé comme une invitation à redécouvrir cette communion de prière, à prier pour tous les défunts, même ceux pour qui personne ne prie, et à garder à l’esprit que « l’amour ne passera jamais ».