Méditation du dimanche 23 novembre – Prince de la paix (Is 6, 5)

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Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables — une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix — se répandraient infailliblement sur la société tout entière. (…) Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu’ils commandent bien moins en leur propre nom qu’au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu’ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l’élaboration et l’application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés ! (…)

Alors les peuples goûteraient les bienfaits de la concorde et de la paix. Plus loin s’étend un royaume, plus il embrasse l’universalité du genre humain, plus aussi — c’est incontestable — les hommes prennent conscience du lien mutuel qui les unit. Cette conscience préviendrait et empêcherait la plupart des conflits ; en tout cas, elle adoucirait et atténuerait leur violence. Pourquoi donc, si le royaume du Christ s’étendait de fait comme il s’étend en droit à tous les hommes, pourquoi désespérer de cette paix que le Roi pacifique est venu apporter sur la terre ? Il est venu « tout réconcilier » (Col 1,20) ; « il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Mt 20,28). « Maître de toutes créatures » (Ep 1,10), il a donné lui-même l’exemple de l’humilité et a fait de l’humilité, jointe au précepte de la charité, sa loi principale. Il a dit encore : « Mon joug est doux à porter et le poids de mon autorité léger » (Mt 11,30).

Pie XI

pape de 1922 à 1939

Encyclique Quas Primas, 11 déc. 1925, n° 14-15 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Publié le 22 novembre 2025

Méditation du dimanche 23 novembre – Prince de la paix (Is 6, 5)

Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables — une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix — se répandraient infailliblement sur la société tout entière. (…) Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu’ils commandent bien moins en leur propre nom qu’au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu’ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l’élaboration et l’application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés ! (…)

Alors les peuples goûteraient les bienfaits de la concorde et de la paix. Plus loin s’étend un royaume, plus il embrasse l’universalité du genre humain, plus aussi — c’est incontestable — les hommes prennent conscience du lien mutuel qui les unit. Cette conscience préviendrait et empêcherait la plupart des conflits ; en tout cas, elle adoucirait et atténuerait leur violence. Pourquoi donc, si le royaume du Christ s’étendait de fait comme il s’étend en droit à tous les hommes, pourquoi désespérer de cette paix que le Roi pacifique est venu apporter sur la terre ? Il est venu « tout réconcilier » (Col 1,20) ; « il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Mt 20,28). « Maître de toutes créatures » (Ep 1,10), il a donné lui-même l’exemple de l’humilité et a fait de l’humilité, jointe au précepte de la charité, sa loi principale. Il a dit encore : « Mon joug est doux à porter et le poids de mon autorité léger » (Mt 11,30).

Pie XI

pape de 1922 à 1939

Encyclique Quas Primas, 11 déc. 1925, n° 14-15 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Publié le 22 novembre 2025

Méditation du dimanche 23 novembre – Prince de la paix (Is 6, 5)

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Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables — une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix — se répandraient infailliblement sur la société tout entière. (…) Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu’ils commandent bien moins en leur propre nom qu’au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu’ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l’élaboration et l’application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés ! (…)

Alors les peuples goûteraient les bienfaits de la concorde et de la paix. Plus loin s’étend un royaume, plus il embrasse l’universalité du genre humain, plus aussi — c’est incontestable — les hommes prennent conscience du lien mutuel qui les unit. Cette conscience préviendrait et empêcherait la plupart des conflits ; en tout cas, elle adoucirait et atténuerait leur violence. Pourquoi donc, si le royaume du Christ s’étendait de fait comme il s’étend en droit à tous les hommes, pourquoi désespérer de cette paix que le Roi pacifique est venu apporter sur la terre ? Il est venu « tout réconcilier » (Col 1,20) ; « il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Mt 20,28). « Maître de toutes créatures » (Ep 1,10), il a donné lui-même l’exemple de l’humilité et a fait de l’humilité, jointe au précepte de la charité, sa loi principale. Il a dit encore : « Mon joug est doux à porter et le poids de mon autorité léger » (Mt 11,30).

Pie XI

pape de 1922 à 1939

Encyclique Quas Primas, 11 déc. 1925, n° 14-15 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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Publié le 22 novembre 2025